- Qu’est-ce que le mental ?
- Qu’est-ce qui le constitue ?
- Comment le gérer ?
- Quelle est la différence entre une pensée et une croyance ?
Bienvenue dans ce 11ème épisode de cette série où je réponds à ta question.
Si tu souhaites me poser une question, tu peux utiliser ce lien .
Chapitres et podcast
Voici le sommaire de la vidéo :
- 00:00 Introduction
- 00:54 Le mental – Une première définition
- 02:21 Les croyances – Des pensées particulières
- 03:39 Structure psychique – Organisation des croyances
- 06:14 De la structure psychique aux parts de soi
- 12:43 Discerner ce qui nous appartient… ou pas !
- 26:23 Conclusion
Tu retrouveras ce contenu en audio dans le podcast « Prendre soin de la vie en soi » saison 5 épisode 18 (disponible sur Deezer, Spotify, Itunes, Google podcast…).
Le mental – Une première définition
Un espace en soi
Le mental est un espace en soi, qui est traversé par des pensées.
Une partie de cet espace est conscient et une autre très grande partie de cet espace est inconscient.
La limite entre conscient et inconscient est mobile, c’est une frontière qui change au cours du temps.
Certaines pensées peuvent passer du conscient à l’inconscient et réciproquement.
Jouer avec les pensées
Le mental, c’est aussi l’ensemble des parts de soi qui ont la capacité de manipuler les pensées.
Nous manipulons les pensées consciemment et inconsciemment.
On peut faire des liens entre des pensées, comme des liens de causalité par exemple : il y a la ou les pensées « cause » qui génèrent la ou les pensée(s) conséquences.
Il y a ainsi des pensées qui découlent les unes des autres.
Manipuler des pensées, cela peut être analyser, cela peut être synthétiser.
On peut déduire et induire.
On peut interpréter.
On peut regrouper des pensées par thèmes, par contextes.
On peut élaborer des notions, des concepts plus ou moins complexes.
On peut explorer des archétypes.
Bref le mental c’est à la fois l’espace où se trouvent les pensées et les parts de soi qui peuvent les manipuler, jouer avec.
Les croyances – Des pensées particulières
Une manière très importante que nous avons de jouer avec les pensées, c’est de les transformer en croyances.
Une croyance, c’est une pensée ou un ensemble de pensées qui acquiert un statut très particulier puisque nous l’assimilons à la réalité. Une pensée devient LA réalité pour soi. Nous y croyons.
Il est indispensable d’avoir des croyances pour fonctionner dans ce monde.
Nous avons des croyances sur le monde, sur nous-mêmes, sur les êtres qui nous entourent, sur la vie, sur ce qui est possible et impossible… sur tout ce que nous percevons. C’est complètement sain et normal.
Ces croyances sont en partie conscientes et en très grande partie inconscientes, avec encore une fois une communication entre les 2. Certaines croyances conscientes peuvent devenir inconscientes (nous les oublions en quelque sorte, souvent quand nous les intégrons) et inversement.
Structure psychique – Organisation des croyances
Ces croyances, ces pensées devenues pour soi LA réalité, dessinent dans l’espace conscient et inconscient une structure psychique changeante.
Tu peux imaginer des piliers, les croyances de base sur lesquelles nous nous appuyons pour fonctionner. Nous avons posé ces piliers au tout début de notre incarnation sur cette terre.
Et puis nous avons, à partir de là, ajouté des croyances, en couches superposées et qui se divisent en arborescence.
Comprendre cela est utile quand on a besoin de transformer des croyances qui nous encombrent, qui nous empêchent de nous exprimer librement dans notre vie. Quand on parvient à identifier les croyances sources que l’on souhaite changer, les grosses branches de cet arbre psychique, on peut effectivement accomplir de grandes transformations intérieures sans avoir à s’éparpiller dans de multiples directions.
La contrepartie, c’est que ces grosses branches, ces croyances de base, reposent sur des expériences liées à des charges émotionnelles qu’il faut parfois libérer, transmuter, pardonner, devenir capable de regarder autrement pour justement transformer ces croyances. On a parfois à rencontrer des parts gardiennes de soi qui veillent au maintien de notre intégrité, ce qui est essentiel et prioritaire, évidemment, pour que nous système reste fonctionnel.
J’explique comment interagir avec ces parts gardiennes dans cette vidéo, je ne m’attarde pas sur le sujet ici :
De la structure psychique aux parts de soi
Que sont ces parts de soi ?
Cette structure psychique, faite de nos croyances, entre en résonance avec nos expériences, avec ce que nous vivons au quotidien.
On peut avoir la sensation que des pans entiers de cette structure psychique se comportent parfois de manière cohérente, un peu comme un personnage en soi, que j’appelle parfois une part de soi.
Et effectivement, il peut être super pratique d’interagir directement avec ces parts de soi pour transformer des zones entières de notre structure psychique. C’est un peu comme un raccourci si tu veux.
Il va y avoir ainsi les parts gardiennes dont je viens de te parler.
Il y a l’enfant intérieur de tel ou tel âge, le juge ou le tyran intérieur, la part impatiente qui aspire à évoluer et à se réaliser, la part qui a peur de manquer…
Il faut bien comprendre ici que toutes ces parts, ce sont uniquement des raccourcis pour désigner des zones de notre structure psychique incluant la mémoire de certaines expériences passées. C’est bien de soi dont il s’agit. Il n’y a pas réellement de personnage autre que soi-même.
C’est pareil pour l’ego. Ce n’est pas une entité extérieure à soit à combattre ou à dissoudre.
C’est une part de soi, une zone de notre structure psychique qui a son rôle à jouer, qui demande à être intégrée, comprise, aimée.
Ce n’est pas « Qui tu es », tu n’es pas QUE cela, mais c’est une part de toi quand même.
Dissoudre le mental ego ?
Je sais bien que le mental et l’ego n’ont pas bonne presse dans les milieux du développement personnel et de la spiritualité.
On croit que nos souffrances viennent de notre ego et de notre mental alors le combat commence. C’est épuisant.
Si tu veux dissoudre ton ego, tu veux dissoudre une part de toi.
Si tu veux faire taire ton mental, tu veux faire taire une part de toi.
Ce n’est ni bien ni mal… juste, est-ce que cela fonctionne ?
Est-ce que tu arrives à neutraliser ton ego et à faire taire ton mental plus de quelques minutes ?
Peut-être que tu vas avoir au mieux quelques instants de répits en méditation… et puis tu retourne dans ton quotidien et là ?
Ce que tu réprimes ressort encore plus intensément, plus bruyamment. Ce n’est pas efficace.
Nos souffrances viennent en réalité de nos incompréhensions, de notre ignorance, de nos confusions, du fait que nous n’avons pas appris à gérer ces aspects de soi. Nous ne savons pas à quoi servent l’ego et le mental ni comment les utiliser.
Nos souffrances viennent aussi du fait que nous avons tendance à nous identifier à notre mental, à notre ego, à nos pensées et croyances, à nos émotions aussi.
Nous nous identifions à ce qui fait le plus de bruit en soi, à ce que nous percevons le mieux.
Nous ne savons pas comment faire avec tout ça. Nous ne savons pas comment faire avec nous-mêmes !
C’est bien pour cela que je fais toutes ces vidéos et podcasts !
C’est pour cela qu’il y a la plateforme en ligne !
C’est aussi le chemin que j’accompagne en séance individuelle de thérapie holistique.
L’idée c’est de mettre plus de clarté sur ces aspects intérieurs. Comprendre les mécanismes. Accéder en toute sécurité aux expériences qui vont permettre d’intégrer ces mécanismes. L’idée c’est d’outiller et d’accompagner les personnes pour que chacune puisse explorer son intériorité et découvrir son propre mode d’emploi.
Discerner ce qui nous appartient… ou pas !
Dernier aspect important concernant le mental. Je te disais que c’était l’espace en soi traversé par des pensées et pouvant les manipuler, jouer avec ces pensées. Revenons sur ces pensées.
Il existe en effet plusieurs types de pensées qui peuvent traverser le mental. L’espace du mental est le nôtre, il nous appartient.
Toutefois, les pensées qui le traversent peuvent nous appartenir, ou pas !
Les pensées qui nous appartiennent
Les pensées qui nous appartiennent peuvent être le produit de nos propres processus de réflexion, d’analyses, synthèses, déduction et induction. Nous les avons modelées, maniées par nous-mêmes. Elles viennent de nos propres expériences directes, de nos propres interprétations.
Dans les pensées qui nous appartiennent nous avons celles qui constituent une partie de notre mémoire. Nous avons plusieurs types de mémoires et le mental en reflète une partie. Le corps physique en contient une autre. Nous avons aussi des mémoires qui ne sont ni dans le mental, ni dans le corps physique. Elles se trouvent dans nos énergies et dans nos aspects multidimensionnels.
Il y a donc dans le mental des pensées qui nous appartiennent. Il y a aussi beaucoup de pensées, conscientes et inconscientes qui ne nous appartiennent pas.
Ces pensées qui ne nous appartiennent pas
Cela peut correspondre à des pensées et croyances issues de notre environnement, de notre éducation, de nos proches, de notre culture… des pensées que nous avons validées et faites nôtres. Nous en avons parfois fait des croyances. Ce sont des choses que l’on nous a dites, que l’on nous a enseignées, ou très souvent que nous avons assimilées par simple mimétisme. L’être humain apprend en très grande partie par mimétisme des personnes qu’il identifie comme des figures d’autorité autour de lui, ou des personnes qu’il aime, des personnes dont il souhaite être reconnu et aimé.
Nous sommes aussi des êtres télépathiques et empathiques. A des degrés divers selon les personnes.
Notre société occidentale qui prône le matérialisme a bien du mal à l’accepter officiellement… alors qu’étonnamment, des organisations comme la CIA par exemple sont très au courant de la chose, l’ont largement documentée et expérimentée depuis plus de 50 ans !
Il y a donc des pensées dans notre mental qui viennent de personnes de notre entourage, ou de personnes de collectifs avec lesquels nous sommes connectés à distance, consciemment ou non.
Je trouve que c’est une prise de conscience très importante à avoir. Ce n’est pas parce qu’une pensée te traverse que c’est toi qui l’a eue. Cela pose question au niveau de la propriété intellectuelle par exemple.
Cela peut être un grand soulagement par rapport à des pensées qui ne sont pas toujours très agréables, soutenantes et joyeuses. D’où l’importance de bien s’entourer et de sélectionner soigneusement les sources d’informations et les collectifs auxquels on se connecte.
Certaines personnes sont donc très perméables aux pensées et contenus psychiques des autres.
Certaines personnes sont aussi très perméables aux pensées et à l‘influence des présences non incarnées, d’entités diverses et variées. Encore une chose bien difficile à admettre officiellement dans notre société occidentale matérialiste.
J’ai pourtant pu en faire l’expérience directe à maintes reprises puisque je suis moi-même très perméable à ce genre d’influence et j’ai dû apprendre à gérer cela. Et j’apprends encore d’ailleurs. Interagir avec les entités, c’est un apprentissage riche et passionnant. Cela requiert de déconstruire un certain nombre de croyances et superstitions pour regarder en face « ce qui est » et « ce qui est requis dans la situation présente ».
Être influencé par certaines entités est un vrai bonheur. On peut être inspiré, guidé, réconforté, rechargé. Certains êtres non incarnés sont des bénédictions qui nous accompagnent toute notre vie ou sur un bout de chemin.
Être influencé par certaines autres entités peut se révéler plus compliqué et douloureux… tant que l’on reste inconscient de la chose.
Quand on est perméable à ces influences et que l’on rejette cette possibilité par ignorance, par peur, par inconscience (ce qui a été mon cas si longtemps), on croit se protéger en se fermant, en se verrouillant. C’est la stratégie de l’huître.
Malheureusement, plus on se rétracte, plus on a peur, plus on est inconscient… plus on ouvre une autoroute à certaines entités pour nous manipuler et appuyer sur nos peurs, nos doutes, nos vulnérabilités. Cela peut devenir vraiment handicapant et paralysant.
Et c’est dommage parce qu’on se coupe dans le même temps des présences qui respectent notre libre arbitre et qui pourraient nous soutenir si nous le demandions, nous apporter de nombreuses ressources.
Cet aspect ne concerne pas tout le monde au même niveau. Il y a de personnes plus ou moins perméables à cela.
Pour les personnes qui ont cette sensibilité, prendre conscience de la présence et de l’influence des entités, apprendre à les gérer sans « psychoter », apprendre à interagir avec elles peut constituer un grand soulagement.
Personnellement, plus je parcours ce chemin, plus je vois mon espace mental se transformer, c’est impressionnant !
Conclusion
Voila les informations que je voulais partager avec toi pour répondre à cette question « Le mental, qu’est-ce que c’est ? »
Je reste à ton écoute si tu as des questions ou envie d’approfondir certains aspects de cette thématique.
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Merci pour ta présence !
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Article publié le 22/09/2023