C’est vrai que je te parle souvent d’introspecter ou de faire une introspection… et peut-être que tu t’es déjà demandé : « Faire une introspection, qu’est-ce que cela veut dire ? » ou « Quand on fait une introspection, concrètement on fait quoi ? ».
Bienvenue dans ce 6e épisode de la série où je réponds à TA question !
Si toi aussi tu as une question à poser, tu peux utiliser ce lien .
Je précise que dans cet article je vais t’expliquer ce qu’est une introspection pour que tu puisses comprendre de quoi je parle quand je te dis que « tu peux aller regarder telle ou telle chose en introspection ».
Je ne vais pas te donner ici un mode d’emploi détaillé ou une recette toute prête pour faire une introspection.
Si tu cherches des pratiques guidées, tu trouveras des liens vers des contenus au bas de cet article.
L’introspection, une forme de méditation
Déjà on pourrait dire que l’introspection est une forme de méditation particulière.
Après on appelle tellement tout et n’importe quoi « méditation » que j’imagine que cela ne t’avance pas forcément beaucoup.
Tout de même, avec la méditation il y a cette idée que c’est un temps d’intériorité : tu vas te poser et t’occuper de ce qui se passe à l’intérieur.
Pourquoi faire une introspection ?
Faire une introspection avec une intention précise
On peut introspecter avec une intention précise.
- On est confronté à un défi dans sa vie : une relation qui ne se passe pas bien, quelque chose qu’on n’arrive pas à dépasser ou à réaliser.
- On a des sensations inconfortables ou douloureuses dans le corps.
- On observe que c’est agité émotionnellement.
- On se rend compte que le mental est super activé, qu’il est passé en mode « rumination ».
Et parfois tout cela à la fois !
Dans ce cas, il est possible de faire une introspection avec l’intention de résoudre quelque chose, de transformer des aspects intérieurs pour que cela aille mieux.
Cela veut dire que l’on a déjà intégré que ce qu’il se passe dans sa vie à l’extérieur et ce qu’il se passe à l’intérieur, c’est complètement lié.
Quand on fait une introspection pour « résoudre quelque chose », on a compris que ce que l’on vit en général dépend en grande partie de nos croyances et de nos postures intérieures.
L’introspection ouverte, sans intention particulière
On peut aussi faire une introspection sans intention particulière.
S’offrir un temps de check up où l’on observe ce qu’il se passe, ce qui est là à l’intérieur.
C’est une forme d’hygiène intérieure.
De la même manière que tu prends ta douche ou que tu te brosses les dents, tu peux aussi t’offrir ce temps de présence à ton intériorité. C’est aussi une introspection.
Préparer une introspection : les prérequis
Un moment de disponibilité à soi
Ceci étant dit, concrètement comment ça se passe ?
Déjà tu te poses. Tu crées un vrai moment de disponibilité de toi à toi.
Tu peux définir ce temps à l’avance si la gestion du planning c’est compliqué et tendu pour toi.
Peut-être 30 minutes, c’est un bon début.
Tu mets ton téléphone en mode avion et silencieux.
Tu te mets une alarme, tu préviens ton entourage pour ne pas être dérangé(e).
S’installer dans la bonne position
Ensuite tu choisis ta position… qui pourra d’ailleurs changer en cour de route.
Est-ce que tu veux commencer ton introspection assis(e) ou allongé(e) ?
Avec l’habitude tu peux faire une introspection dans n’importe quelle position.
Tu peux avoir le corps posé, statique.
Tu peux aussi introspecter en marchant ou même en dansant.
Le truc c’est de bien sentir ce qui t’aide le plus, ce qui te soutient le mieux dans ta pratique.
Ancrage et respiration consciente
Une fois que tu as choisi ta position, tu t’installes et tu prends un moment pour mieux habiter ton corps : t’ancrer. Cela veut dire mieux sentir tes points d’appuis. Tu laisses le poids du corps descendre, tu sens cette densité qui se pose pleinement dans chacun de tes points d’appuis : les pieds, le bassin… selon ta position.
Une fois que c’est fait, tu te relies à ta respiration en conscience. Sans chercher à la contrôler, juste tu la ressens, tu l’observes. Tu es là, avec elle.
L’ancrage et la connexion à la respiration en conscience sont des prérequis à toute pratique de présence à soi. Tu peux t’entraîner à faire ça absolument à tout moment de ta journée et cela peut beaucoup t’aider.
Les quatre aspects complémentaires de l’introspection
Le principe
Passons maintenant à l’introspection proprement dite.
L’introspection telle que je l’envisage comporte 4 aspects complémentaires :
- l’accueil,
- l’acceptation,
- le pardon,
- la gratitude.
Si tu fais une introspection avec une intention particulière, tu vas commencer à te relier au sujet en question. Tu vas y penser, tu vas réactiver cette sensation, cette ambiance émotionnelle, etc.
Si tu n’as pas d’intention particulière, tu restes juste là, en respiration consciente et tu ressens, tu observes ce qu’il se passe.
Dans les 2 cas, tu vas observer et ressentir ce qu’il se passe :
- dans ton corps,
- émotionnellement,
- mentalement.
Le travail de fond
Tout le travail de fond de l’introspection consiste à être présent(e), dans son corps, avec ce qui est là, ce qui est ressenti.
L’enjeu est de permettre, de respirer, de laisser vivre et circuler, d’accueillir.
Facile à dire, pas toujours facile à faire.
Cela s’apprend.
Tu vas observer que les sensations changent, elles varient en intensité, elles changent d’aspect, elles se déplacent dans le corps.
Les émotions peuvent se transformer.
Les pensées, les commentaires vont t’informer sur ce que tu crois, ce que tu penses, tes représentations, tes limites, tes besoins… Ton mental va te donner beaucoup d’informations précieuses qu’il s’agit aussi d’accueillir. Tu vas parfois pouvoir les utiliser en conscience.
Quand tu repères par exemple une croyance qui ne te soutient pas, tu vas pouvoir ressentir ce que cette croyance te fait. C’est l’accueil.
Tu vas accepter que tu penses cela, voir si tu as besoin de te pardonner.
Tu peux avoir de la gratitude d’avoir pris conscience de cette croyance parce que maintenant tu vas pouvoir la déraciner, la transformer.
C’est alors le moment de plonger dans ton passé, à la recherche des causes et des racines de cette croyance. Parfois il y a plusieurs expériences à rencontrer dans son passé qui ont généré cette croyance.
A chaque expérience rencontrée : accueil, acceptation, pardon, gratitude.
Et on continue !
Tu comprends le principe ?
L’introspection est un voyage intérieur.
Cela peut prendre du temps comme cela peut être étonnant de rapidité.
Chaque cas, chaque situation est différente.
Comment savoir qu’on est arrivé au bout de son introspection ?
Tu sais que tu as fini une introspection quand tu sens :
- que le corps est détendu, ouvert, confortable, que ça respire bien,
- qu’émotionnellement c’est apaisé, tranquille voire parfois joyeux,
- que mentalement c’est posé, clair, sans agitation particulière.
Si tu fais une introspection sur un sujet en particulier, tu sais que tu as fini quand lorsque tu es connecté(e) à ce sujet, tu ressens que tout est ouvert et détendu à l’intérieur.
Et tu vérifies alors soigneusement les 4 aspects :
- l’accueil : oui c’est ouvert et détendu,
- l’acceptation : oui je vois que j’accepte, c’est ok. Cela reste ouvert et détendu.
- le pardon : je ne vois pas de coupable ni de faute, ni pour moi ni pour les autres. Cela reste encore tranquille et détendu à l’intérieur.
- la gratitude : effectivement je sens intérieurement que j’ai vraiment de la chance d’avoir traversé cette expérience. Je vibre cette gratitude dans mes tripes, je la sens dans mes cellules.
Je ne vais pas détailler chacun de ces 4 aspects complémentaires de l’introspection. Chacun pourrait faire l’objet d’un long développement.
Tu trouveras au bas de cet article quelques vidéos en lien avec ce sujet de la pratique d’introspection.
L’introspection : un chemin de guérison au cœur de la présence consciente et de l’amour
Je voudrais finir cet article en t’expliquant pourquoi je parle tout le temps d’introspection.
Pourquoi l’introspection est LA pratique phare que j’utilise chaque jour, pour moi et aussi dans les téléconsultations. Lors des séances que je propose, bien souvent j’accompagne les personnes à faire leurs introspections. Je les guide, je les aide à dépasser leurs blocages.
En plus de 20 années de chemin dans le domaine du bien-être, du développement personnel, de l’énergétique, de la spiritualité… j’en ai testé des techniques et des pratiques ! Tout plein !
On vit à une époque où les savoirs sont plus accessibles que jamais. C’est un vrai bonheur pour tout chercheur.
La contrepartie c’est qu’il y a à exercer sa lucidité et son discernement.
Il y a beaucoup à trier, c’est sûr !
Une pratique pure, sans artifice
Ayant fait ce travail d’expérience et de tri, j’en suis arrivée à cette pratique de l’introspection que j’adore. Pour moi l’introspection, c’est comme un mode d’emploi qui accompagne parfaitement qui nous sommes et comment nous fonctionnons intérieurement.
Il n’y a aucun artifice, aucune croyance inutile à laquelle adhérer.
C’est la pratique la plus pure que j’ai trouvée.
Elle repose sur la présence et l’amour.
Pour introspecter, il suffit d’être présent à soi et d’aimer ce que l’on y rencontre. C’est tout.
Plus on laisse faire le corps, ses structures énergétiques, plus on permet et on se détend… mieux ça circule. Et ça se guérit tout seul !
Je sais bien que ça peut paraître trop beau pour être vrai. Au début on a du mal à le croire. Il est souvent nécessaire de vivre ce processus plusieurs fois pour commencer à l’intégrer progressivement.
Quand cela reste bloqué et que cela ne se libère pas de soi-même ? C’est qu’il y a une croyance qui bloque (ou même plusieurs). C’est souvent qu’il y a quelque chose à transformer dans la structure mentale. Cela peut être associé à des charges émotionnelles à libérer, en lien avec des expériences passées.
Comment les libérer ?
La même chose : en les rencontrant et en utilisant ces 4 aspects de l’introspection !
Un cercle vertueux de guérison ancré dans le réel
Et tu vois ce que j’adore avec l’introspection, c’est que lorsqu’elle est pratiquée au quotidien elle te permet de t’installer de plus en plus dans cette présence consciente.
Elle te soutient chaque jour davantage à vivre et à ressentir cet amour pour toi-même.
C’est un vrai cercle vertueux !
Pourquoi puis-je affirmer une chose pareille ? C’est tout simple !
- Pour introspecter, on a besoin de ces 2 ingrédients : la présence et l’amour. Pour pratiquer tu vas donc nécessairement t’entraîner à être de plus en plus présent(e) et aimant(e).
- De plus l’état naturel d’un être humain « bien dans ses baskets », heureux et détendu… c’est d’être présent et aimant. Ce qui fait qu’on part, qu’on s’agite, qu’on n’est pas présent… ce sont nos souffrances et nos blessures. On part pour ne pas les ressentir.
Quand on guérit, on a de moins en moins de raisons de partir, de se décaler de soi-même.
L’introspection c’est donc à mon avis LE chemin royal pour devenir de plus en plus présent à soi et aimant. C’est un chemin fait d’expérience directe et de pratique concrète.
C’est du réel, du vécu… pas du blabla !
Et pour moi, c’est un critère indispensable pour que ça me parle… et toi ?
Conclusion
J’espère que tu vois mieux maintenant de quoi je parle quand je t’invite à introspecter tel ou tel aspect.
Comme d’habitude, en parler c’est bien… le vivre et en faire l’expérience c’est mieux !
Si tu as besoin d’être accompagné(e) pour découvrir l’introspection ou d’être soutenu(e) pour dépasser certaines difficultés, n’hésite pas à me contacter sur cette page de réservation :
Il y des défis pour lesquels on a besoin d’aide, d’écoute, d’un regard extérieur.
Si cette réponse t’as donné envie d’en savoir plus sur les pratiques de présence consciente, tu peux aussi demander l’e-book “10 clés essentielles pour inviter davantage de Présence Conscience dans sa vie”.
C’est entièrement gratuit :
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Je te souhaite de belles rencontres intérieures !
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Article publié le 04/11/2022