Repérer une faiblesse thyroïdienne

Fatigue persistante, frilosité inhabituelle, prise de poids inexpliquée, troubles digestifs ou cognitifs… Ces symptômes parfois discrets peuvent révéler un ralentissement de la thyroïde.
L’hypothyroïdie est un trouble hormonal fréquent. Elle touche majoritairement les femmes. Elle devient plus fréquente avec l’âge et peut passer longtemps inaperçue (source Amelie.fr).
Cet article, je vais commencer par faire un point rapide sur les nombreux rôles de la thyroïde, son fonctionnement et sa régulation. Nous verrons ensuite quels sont les symptômes à connaître et les examens qui peuvent être utiles pour repérer un dysfonctionnement thyroïdien.
Je précise que le diagnostic de l’hypothyroïdie doit être fait par un médecin. Cet article a une visée informationnelle. Mon objectif est de permettre au plus grand nombre de mieux comprendre les éventuels symptômes et signaux corporels quand ils se manifestent.
📖 Sommaire de l’article :
- À quoi sert la thyroïde ?
- Hypothyroïdie : symptômes et signes cliniques courants
- Repérer une faiblesse de la thyroïde grâce à la mesure de la température basale
- Quels examens réaliser pour vérifier le bon fonctionnement de la thyroïde ?
- Conclusion
À quoi sert la thyroïde ?
Aspects généraux
La thyroïde est une glande d’environ 5 cm de diamètre située à la base du cou, au-dessous de la pomme d’Adam. Constituée de 2 lobes connectés par une partie centrale, elle a une forme de papillon.

Le rôle principal de la thyroïde est de réguler la vitesse du métabolisme. Le métabolisme est constitué de 2 aspects complémentaires :
- l’anabolisme : synthèse, production de matière et d’énergie par l’organisme ;
- le catabolisme : consommation, destruction de matière et d’énergie.
La glande thyroïde agit à la fois comme un métronome et un thermostat. Avec les surrénales, elle est une glande majeure de l’adaptation.
Les hormones thyroïdiennes
La glande thyroïde produit une hormone inactive, la T4 (thyroxine également appelée tétraiodothyronine) qui circule dans l’organisme. La T4 pourra être transformée en sa forme fonctionnelle, la T3 (triiodothyronine), dans le foie et dans les tissus où elle sera nécessaire.
La thyroïde produit également directement de la T3 (20% de la T3 totale).
La T3 est associée à une protéine porteuse, le plus souvent la TBG (Thyroxin Binding Globulin). Seule la T3 libre est biologiquement active : c’est la T3L ou FT3. La T3L représente seulement 0,25% de la T3 totale.
Mode d’action de la T3L
On découvre sans cesse de nouvelles modalités d’action de la T3L. Cette liste n’est pas exhaustive.
Actions principales de la T3L :
- augmente la température basale du corps,
- augmente la transformation des différents nutriments absorbés, la production de protéines dans les cellules,
- augmente la quantité de dioxygène consommé par les mitochondries dans les cellules et la production d’énergie,
- accélère l’utilisation des calories (« on brûle » davantage),
- augmente la fréquence cardiaque et la force de la contraction du muscle cardiaque,
- accroît les capacités digestives (sécrétion d’acidité par l’estomac, sécrétion de sels biliaires) et stimule le transit intestinal,
- soutient le fonctionnement cérébral : mémoire, concentration, réflexion, stabilité émotionnelle,
- soutient une immunité efficace,
- régule l’équilibre hormonal chez la femme et sa fertilité, augmente la production de spermatozoïdes chez l’homme,
- chez les enfants : participe à la croissance osseuse, cérébrale et au développement des organes.
De plus la thyroïde produit de la calcitonine, une hormone qui favorise le stockage du calcium dans les os.
Régulation de la thyroïde
Le fonctionnement de la glande thyroïde est régulé par la TSH (Thyroid Stimulating Hormone) sécrétée par l’hypophyse (appelée aussi glande pituitaire).
La libération de TSH est elle-même sous le contrôle de la TRH (Thyrotropin-Releasing Hormone) synthétisée par l’hypothalamus (au centre du cerveau).
Lorsque l’hypothalamus détecte un niveau trop faible d’hormones thyroïdiennes dans le sang, il produit de la TRH qui stimule la sécrétion de TSH par l’hypophyse. La TSH stimule à son tour la thyroïde pour ainsi rétablir un taux sanguin approprié de T4 et T3.
Hypothyroïdie : symptômes et signes cliniques courants
L’hypothyroïdie se manifeste par un ralentissement généralisé du métabolisme, avec de nombreuses répercussions sur l’organisme.
- Diminution de l’utilisation du dioxygène par les mitochondries, entraînant une baisse de production d’énergie : fatigue, essoufflement, faiblesse générale, sensation de manquer d’air, malaises.
- Ralentissement de la synthèse des protéines (enzymes, hormones, neurotransmetteurs…).
- Baisse de la température corporelle : frilosité, aversion pour le froid, hivers difficiles.
- Métabolisme lent : surpoids, difficulté à perdre du poids malgré une alimentation adaptée.
- Perturbation de la circulation sanguine et lymphatique :
- rétention d’eau, œdèmes,
- extrémités froides (mains, pieds, nez),
- crampes nocturnes aux jambes et aux pieds,
- peau sèche, cheveux cassants, chute de cheveux.
- Déminéralisation :
- ostéoporose,
- fragilité des tissus conjonctifs (risque accru d’anévrismes, hernies),
- augmentation de l’inflammation : douleurs articulaires, tendinites, arthrite.
- Cerveau mal irrigué, avec de faibles niveaux de calcium (calcitonine faible) :
- lenteur,
- troubles de l’humeur, anxiété, dépression, instabilité émotionnelle,
- troubles cognitifs : brouillard cérébral, mémoire et concentration défaillantes.
- Faiblesse immunitaire : infections fréquentes ou persistantes.
- Ralentissement des fonctions digestives :
- hypochlorhydrie (lourdeur après les repas, reflux et brûlures, gaz et ballonnements, lenteur de la digestion),
- diminution de la sécrétion biliaire (difficulté à digérer les graisses, constipation),
- constipation, transit ralenti,
- dysbiose intestinale, prolifération de Candida albicans ou de bactéries (SIBO).
- Baisse de l’absorption des nutriments : carences multiples.
- Hypofertilité, dérèglement des hormones sexuelles, difficulté à concevoir un enfant.
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⚠️ Il faut savoir que de nombreux points de la liste ci-dessus ne sont pas spécifiques d’une faiblesse thyroïdienne.
Ainsi par exemple, une personne ayant les glandes surrénales épuisées (stress chronique, fatigue chronique, burn-out…) partagera de nombreux symptômes avec une personne souffrant d’une hypothyroïdie. Il est d’ailleurs très fréquent d’avoir à la fois une glande thyroïde et des glandes surrénales faibles car ces déséquilibres proviennent souvent des mêmes causes.
✅ Par conséquent, afin d’être sûr que les symptômes viennent bien d’une hypothyroïdie, il est nécessaire de procéder à des mesures et examens complémentaires.
Repérer une faiblesse de la thyroïde grâce à la mesure de la température basale
Quel lien entre la température basale et la thyroïde ?
Le raisonnement est simple. La thyroïde régulant directement la température basale de l’organisme, mesurer cette température permettra d’évaluer le fonctionnement de la glande.
La température basale correspond à la température corporelle au repos, généralement observée la nuit, lorsque l’activité métabolique est à son minimum.
Mesure de la température basale : mode d’emploi
Prendre la température dès le réveil, avant toute activité. Il est nécessaire d’avoir dormi au moins deux à trois heures auparavant.
Effectuer la mesure quatre jours sur une même semaine, puis calculer la moyenne.
Utiliser un thermomètre fiable et précis, si possible affichant deux décimales.
Ce type de thermomètre convient parfaitement :

Thermomètre à double décimale Cyclotest (voir sur Amazon)
Mesurer la température dans la bouche, le rectum ou le vagin. Éviter les mesures sous l’aisselle ou dans l’aine, moins fiables.
La température augmente naturellement entre 4 h et 11 h du matin, à raison de 0,05 °C toutes les 30 minutes. Il est donc préférable de la prendre à des heures fixes.
Exemple : si l’heure de référence est 6 h 30 et que la mesure est faite à 7 h 30 avec une température de 36,20 °C, il faut corriger à 36,10 °C en retirant 2 fois 0,05 °C.
Pour les femmes menstruées, effectuer les mesures pendant la première partie du cycle, soit dans les dix jours suivant le début des règles.
Il est normal que la température basale diminue avec l’âge, en lien avec l’usure progressive de la thyroïde. Je n’ai pas trouvé de table indiquant ce type de donnée précise.
Interprétation des mesures de la température basale
La température basale de référence se situe généralement entre 36,5 °C et 36,8 °C.
Une température régulièrement mesurée autour de 36 °C, voire en dessous, peut indiquer une faiblesse thyroïdienne. Une température comprise entre 36,3 °C et 36,4 °C est moins préoccupante, mais peut mériter une observation selon le contexte.
⚠️ Ces données doivent être interprétées avec prudence. Il existe de nombreuses causes possibles d’imprécision.
✅ Il est essentiel de croiser ces mesures avec les signes cliniques évoqués précédemment et les résultats des examens et analyses biologiques ci-dessous.
Quels examens réaliser pour vérifier le bon fonctionnement de la thyroïde ?
Analyses biologiques : prises de sang, dosages urinaires
Pour repérer une faiblesse de la thyroïde, on recommande le plus souvent en première intention de procéder au dosage sanguin de la TSH et de la T4L.
TSH (Thyroid Stimulating Hormone)
Comme nous l’avons vu plus haut, la TSH est une hormone produite par l’hypophyse. Elle stimule et régule la production des hormones thyroïdiennes T4 (thyroxine) et T3 (triiodothyronine).
Une TSH élevée signifie que l’hypophyse intensifie sa stimulation pour compenser une production insuffisante de T4 par la thyroïde. Cela reflète une baisse de la fonction thyroïdienne.
La TSH a tendance à augmenter physiologiquement avec l’âge et en cas de surcharge pondérale.
T4L
La T4 (thyroxine) est l’hormone thyroïdienne la plus abondante. Elle constitue une réserve utilisée pour la production de T3, la forme active. Le dosage de la T4 libre permet d’évaluer la fraction circulante, non liée à des protéines.
Un taux de T4L bas suggère une activité thyroïdienne insuffisante (source : HAS)
Interprétation des mesures de TSH et de T4L
Voici comment la médecine conventionnelle va le plus souvent interpréter ces mesures :
- signes cliniques d’hypothyroïdie + TSH > 4 mUI/l + T4L basse => hypothyroïdie avérée.
- signes cliniques d’hypothyroïdie + TSH > 4 mUI/l sur au moins deux prélèvements à 2–3 mois d’intervalle + T4L normale => hypothyroïdie fruste.
💡À noter :
Il est intéressant de savoir que la médecine fonctionnelle considère qu’un niveau de TSH > 1,5 mUI/l signale déjà un dysfonctionnement de la fonction thyroïdienne, qu’il s’agisse d’une hypothyroïdie stricte ou fonctionnelle.
On parle d’hypothyroïdie stricte lorsque les symptômes sont effectivement liés à un dysfonctionnement de la glande thyroïde, qui ne produit pas suffisamment d’hormones T4 et/ou T3.
On parle d’hypothyroïdie fonctionnelle lorsque le fonctionnement de la glande thyroïde n’est pas mise en cause directement. Il peut y avoir d’autres causes qui concourent à générer des symptômes d’hypothyroïdie comme :
- un défaut de conversion de la T4 en T3,
- la présence de rT3, dont nous allons reparler plus bas,
- une carence en certains micronutriments (carence en iode très souvent).
⚠️ Attention !
- Certains médicaments comme l’amiodarone, le lithium ou les œstrogènes peuvent influencer les résultats des mesures des hormones thyroïdiennes.
- La biotine, fréquemment utilisée en complément alimentaire, peut également interférer avec les dosages hormonaux et fausser les résultats.
Il est important de signaler au laboratoire toute médication et supplément en cours avant de réaliser les analyses (source).
Voyons à présent quelles analyses complémentaires peuvent être réalisées pour mieux comprendre un éventuel dysfonctionnement de la fonction thyroïdienne.
T3L (ou FT3)
Pour rappel, la T3L est la forme biologiquement active.
Le dosage de la T3L est plus indiqué lors d’une suspicion d’hyperthyroïdie.
Toutefois, une valeur trop basse de la T3L peut indiquer :
- une faiblesse de la fonction thyroïdienne,
- un blocage de la conversion de la T4 en T3 dans le foie et/ou les tissus périphériques.
Le cortisol, produit en grande quantité en cas de stress chronique, inhibe directement la conversion de la T4 en T3 par exemple.
Lorsque le taux de T3L est anormalement bas, il peut être utile de doser la rT3 (T3 reverse) pour identifier un éventuel « Syndrome de la T3 basse » (source).
T3 reverse (rT3)
La T3 reverse est une forme inactive de la T3. Elle est produite à partir de la T4, en parallèle de la T3 active, afin d’en moduler l’effet selon les besoins de l’organisme.
Une élévation de la rT3 peut provoquer des symptômes similaires à ceux de l’hypothyroïdie (fatigue, frilosité, ralentissement général), sans que la thyroïde elle-même soit nécessairement en cause.
Cette élévation peut être liée à :
• une dénutrition ou des jeûnes répétés et/ou prolongés,
• certaines pathologies graves (cancer, cirrhose, insuffisance rénale),
• la prise de médicaments comme l’amiodarone, les glucocorticoïdes ou la dexaméthasone (source).
Mesure des auto-anticorps
Un taux de TSH supérieur à 4 mUI/l, associé à une T4 libre normale ou légèrement abaissée, peut évoquer une hypothyroïdie fruste d’origine auto-immune.
De même, des variations inexpliquées de la TSH ou une instabilité des dosages thyroïdiens peuvent laisser présager une atteinte auto-immune.
Dans ce contexte, un dosage des auto-anticorps est recommandé afin de rechercher une éventuelle attaque du système immunitaire contre la thyroïde.
Les principaux anticorps recherchés sont :
- les anticorps anti-thyroperoxydase (anti-TPO), fréquemment élevés dans la thyroïdite de Hashimoto ;
- les anticorps anti-thyroglobuline (anti-Tg), parfois associés aux maladies auto-immunes thyroïdiennes ;
- les anticorps anti-récepteurs de la TSH (TRAK), caractéristiques de la maladie de Basedow.
La détection de ces auto-anticorps permet éventuellement de confirmer un mécanisme auto-immun pouvant expliquer le dysfonctionnement thyroïdien.
Dosage de micronutriments essentiels au fonctionnement de la thyroïde
En cas d’hypothyroïdie, il est important de vérifier les niveaux de certains micronutriments qui peuvent jouer un rôle clé dans le fonctionnement de la glande thyroïdienne.
Selon les cas, des analyses sanguines ou urinaires peuvent permettre de détecter d’éventuelles carences.
Voici les principaux micronutriments à surveiller :
- Iode : L’iode est essentielle pour la production des hormones thyroïdiennes (T3 et T4). Une carence en iode est fréquente et elle peut entraîner des symptômes d’hypothyroïdie.
👉 Un dosage de l’iode dans les urines du matin est vivement recommandé en cas de symptômes d’hypothyroïdie.
- Sélénium : Le sélénium est un cofacteur de certaines enzymes thyroïdiennes, telles que la déiodinase, qui permet la conversion de la T4 en T3. Une carence peut altérer la fonction thyroïdienne. Il peut être mesuré dans le sang.
- Zinc : Le zinc est impliqué dans la synthèse et la régulation des hormones thyroïdiennes. Une carence en zinc peut perturber le métabolisme thyroïdien. Il peut être mesuré par une prise de sang.
- Vitamine D : La vitamine D joue un rôle dans la régulation immunitaire et peut affecter la fonction thyroïdienne. Une carence en vitamine D est fréquemment observée chez les personnes hypothyroïdiennes. Un dosage sanguin de la 25-hydroxyvitamine D est recommandé.
- Fer : Le fer est nécessaire à la production de l’hémoglobine et au transport de l’oxygène dans l’organisme. Une carence en fer peut entraîner de la fatigue et aggraver les symptômes de l’hypothyroïdie. Un dosage de la ferritine (stock de fer) et de l’hémoglobine est conseillé.
- Vitamine B12 : La vitamine B12 est impliquée dans le métabolisme énergétique et nerveux. Une carence peut accentuer la fatigue et les troubles cognitifs souvent présents en cas d’hypothyroïdie. Elle peut être mesurée par une prise de sang.
- Magnésium : Le magnésium est important pour de nombreuses fonctions cellulaires, y compris celles liées à la production d’énergie. Un déficit en magnésium peut aggraver les symptômes de fatigue et de faiblesse musculaire. Il peut être mesuré dans le sang ou l’urine.
- Acides gras oméga-3 : Les niveaux d’acides gras oméga-3, notamment l’EPA (acide eicosapentaénoïque) et le DHA (acide docosahexaénoïque), peuvent être mesurés par prise de sang, grâce à des tests comme l’Omega-3 Index. Des niveaux bas d’oméga-3 sont associés à des troubles inflammatoires et peuvent affecter le métabolisme thyroïdien, aggravant ainsi les symptômes de l’hypothyroïdie.
Palpation
La palpation de la thyroïde peut être pertinente dans le cadre d’un bilan d’hypothyroïdie, mais elle n’est pas systématiquement révélatrice. Elle complète l’évaluation globale, aux côtés des symptômes, de la température basale et des analyses biologiques.

La palpation permet éventuellement de repérer :
- un goitre (thyroïde globalement augmentée de volume), souvent présent dans les carences en iode ou certaines thyroïdites,
- une consistance anormale ou une sensibilité (ex. thyroïdite inflammatoire),
- la présence de nodules, qui ne sont pas forcément responsables de l’hypothyroïdie, mais peuvent nécessiter une surveillance ou une échographie complémentaire.
En cas de nodule thyroïdien : échographie, scintigraphie thyroïdienne et biopsie
Lorsqu’un ou plusieurs nodules sont détecté(s) par palpation au niveau de la thyroïde, une échographie est souvent réalisée pour une évaluation plus précise. Elle permet de vérifier la présence de calcium ainsi que la vascularisation des nodules.
La scintigraphie thyroïdienne est un examen qui permet de visualiser les anomalies physiques éventuelles et de déterminer si certaines zones de la thyroïde ont un fonctionnement normal, augmenté ou diminué par rapport au reste de la glande.
Une biopsie peut être réalisée. Il s’agit d’un prélèvement d’un échantillon de tissu thyroïdien à l’aide d’une aiguille. Cette procédure permet de déterminer la nature bénigne ou maligne d‘éventuels nodules. Les nodules bénins, de petite taille et présentant des caractéristiques régulières, sont souvent surveillés uniquement par échographie.
Conclusion
Avec ces informations, tu vas déjà pouvoir mieux t’orienter afin de déterminer si tu souffres d’une faiblesse de la thyroïde.
👉 Tu peux retrouver les symptômes les plus courants dans ce questionnaire :
Si tu envisages de faire des analyses de sang, le mieux est de passer par ton médecin traitant. Certains dosages peuvent être remboursés par la Sécurité sociale (source).
⚠️ Mais attention : ce n’est pas le cas de tous !
Certains dosages hormonaux et mesures de micronutriments ne seront pas pris en charge. Dans ce cas, il faut souvent faire appel à un laboratoire de biologie fonctionnelle spécialisé (examens non remboursés).
Si tu veux être accompagné dans cette démarche d’investigation, je suis là pour t’aider.
☹️ Ton score au questionnaire montre de nombreux signes évocateurs d’une hypothyroïdie ?
Pas de panique !
🌱 Il est souvent possible de soutenir une thyroïde faible grâce à une approche holistique et naturelle.
Pour en savoir plus sur l’accompagnement que je propose :
Il me reste à te souhaiter une belle exploration, à très vite !