Mieux comprendre l’intolérance à l’histamine

Article publié le 30/06/2023
Mis à jour le 28/03/2025

Bienvenue dans cet article consacré à l’intolérance à histamine, appelée également histaminose.

Je vais t’expliquer quels sont les symptômes les plus courants d’une intolérance à l’histamine. Nous allons aussi voir ce qu’est l’histamine et quelle est son origine.

Nous parlerons de la manière dont le corps régule habituellement son taux d’histamine et quelles sont les causes pouvant perturber cet équilibre.

Nous verrons dans de prochains articles :

 

Sommaire de cet article :

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Cette vidéo a été publiée le 30 juin 2023. Cet article a été largement mis à jour depuis.

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Intolérance à l'histamine : des symptômes très variés

Il n’est pas aisé a priori d’imaginer un lien entre de tels symptômes :

  • de faibles capacités digestives, de grandes fatigues après les repas, des reflux gastriques, des nausées, des perturbations du transit intestinal (diarrhées, constipation ou alternance des 2), des intestins irrités, des ballonnements, des flatulences, des crises d’hémorroïdes à répétition ;

  • une hyper-réactivité de la peau aux frottements, aux piqûres d’insectes, des allergies aux cosmétiques gels douches et shampoings, des poussées d’eczéma chronique, du psoriasis ;

  • symptômes d’allergie respiratoire, des sinus congestionnés, des rhinopharyngites à répétition, des conjonctivites, de l’asthme, des œdèmes autour des yeux ou des lèvres, des flush faciaux ;

  • des règles douloureuses, des difficultés à concevoir un enfant ;

  • de la fatigue chronique, des insomnies, de l’hypervigilance ;

  • de l’anxiété, de l’irritabilité ;

  • des palpitations, de la tachycardie ;

  • des maux de tête à répétition, un brouillard cérébral, la schizophrénie, la maladie de Parkinson ?

Et bien sache que tous ces symptômes et inconforts peuvent très bien avoir une cause commune : 

Qu’est-ce que l’histamine et à quoi sert-elle ?

D’un point de vue chimique, l’histamine est une amine, un dérivé d’un acide aminé : l’histidine.

Les protéines sont faites d’acides aminés. Quand on digère des protéines, on obtient des acides aminés. Le corps a besoin d’acides aminés pour fabriquer ses propres protéines.

L’histamine est un médiateur dans l’organisme qui intervient dans la régulation de nombreuses fonctions et à différents endroits selon les récepteurs sur lesquels elle va se fixer.

– Elle intervient dans la réponse immunitaire, elle est impliquée dans les réactions allergiques (on prend un antihistaminique pour calmer une réaction allergique). Un excès d’histamine provoque davantage de réactions allergiques.

– Au niveau de l’estomac elle régule la sécrétion des sucs gastriques et de l’acide chlorhydrique. Trop d’histamine engendre donc des reflux gastriques, des brûlures de l’œsophage.

– Au niveau des intestins et des bronches dans les poumons elle aura tendance à induire une contraction des muscles de la paroi intestinale et des parois bronchiques (perturbation du transit intestinal, asthme, faibles capacités respiratoires…). 

– Au niveau du cœur, l’histamine va induire une tachycardie, une accélération de la fréquence cardiaque.

– Au niveau des petites artères et de l’utérus elles va provoquer un relâchement des parois des vaisseaux sanguins et un relâchement des muscles de la paroi utérine (règles abondantes).

– Au niveau de la peau, l’histamine est impliquée dans les mécanismes du prurit, des irritations et démangeaisons (allergies de contact, coups d’aiguille, hypersensibilité de la peau).

– Au niveau du système nerveux l’histamine intervient dans le maintien de l’état de veille (sommeil très léger, hypervigilance, insomnies).

Tu comprends peut-être mieux maintenant pourquoi des symptômes, qui en apparence n’ont aucun rapport… peuvent en réalité avoir une base physiologique commune ?

Et probablement que tu mesures l’importance d’avoir un taux d’histamine correctement régulé pour que toutes ces fonctions se déroulent correctement ?

Plus la quantité d’histamine augmente, plus cela témoigne que des réactions inflammatoires sont à l’œuvre

L’inflammation : d’un point de vue sensoriel : c’est chaud, ça brûle, ça fait mal, c’est agité. On est agité.

Dans la symbolique : on est agité parce qu’on réagit à quelque chose. On est en réaction, notre corps exprime une lutte, un combat.

Je trouve toujours intéressant de regarder aussi l’information, le sens, les symboliques de ce que l’on vit dans son corps… cela peut donner de belles pistes d’introspection !

Tu te demandes ce qu’est une introspection ?

Je t’invite à aller voir l’article « Comment faire une introspection de soi – Guide complet« 

D’où vient l’histamine ?

L’histamine a 2 sources : endogène et exogène.

Origine endogène

Le corps fabrique de l’histamine. Cette histamine peut être libre, circuler dans le sang et les tissus. C’est la forme active de l’histamine dont la concentration doit être régulée par le corps. Elle peut aussi être stockée dans des cellules du système immunitaire que l’on appelle des mastocytes. Quand elle est ainsi stockée, elle n’est pas active, elle n’a pas d’effet particulier.

On appelle « dégranulation » la libération d’histamine par les mastocytes. La dégranulation a lieu lors du processus inflammatoire, lorsque le système immunitaire réagit contre des éléments étrangers.

Origine exogène

Les aliments contiennent parfois de l’histamine.

L’histamine n’a pas d’odeur, de couleur ou de goût particulier.

Le seul moyen de savoir si un aliment contient beaucoup d’histamine ou pas, c’est de faire un prélèvement de l’analyser en laboratoire pour faire une mesure.

On peut trouver des listes sur Internet pour apprendre à repérer quels sont les aliments riches en histamines ou pas. La liste la plus utilisée est la liste SIGHI que tu trouveras sur cette page.

Je développerai davantage cet aspect de la nutrition dans de prochaines vidéos, notamment celle où on regardera ensemble comment faire baisser son taux d’histamine.

🔎 Tu cherches une liste d’aliments complète et facile à utiliser ?

Tu trouveras une fiche synthétique gratuite dans la diètothèque de la Plateforme en ligne d’Infloressens.

Comment le corps régule-t-il le taux d’histamine ?

Normalement, certaines enzymes dans l’organisme sont chargées de réguler le taux d’histamine circulante en la dégradant. Les principales enzymes sont :

  • la DAO (Di-Amine-Oxydase) qui agit particulièrement au niveau extracellulaire dans le tube digestif (sécrétion par les entérocytes) ;
  • et la HNMT (Histamine N-Methyl Transférase) dont l’action est davantage intracellulaire, au niveau de tout l’organisme.

Quand tout fonctionne bien, c’est-à-dire :

– quand l’histamine circulante est présente en quantité adéquate pour faire ce qu’elle à faire au niveau immunitaire, dans le tube digestif, les parois vasculaires et le cœur, la peau, l’utérus, dans le cerveau,

– quand les mastocytes ne libèrent pas l’histamine dans les tissus à tord et à travers,

– quand les enzymes sont présentes, fonctionnent bien pour dégrader l’histamine,

– qu’il n’y a pas d’apport excessif d’histamine dans l’alimentation…

… alors les symptômes dont nous avons parlé tout à l’heure peuvent se présenter, mais ce n’est pas à cause d’un problème d’excès d’histamine.

L'image de la tasse pour mieux comprendre

intolérance à l'histamine comprendre causes symptômes tasse

Une image qui aide à bien se représenter ce qu’il se passe, c’est d’imaginer une tasse correspondant à notre quantité d’histamine circulante.

    • Il ne faut pas que la tasse soit vide, l’histamine en elle-même n’est pas une mauvaise substance, notre corps en a besoin.

    • Quand le taux d’histamine est faible, alors tout va bien. Le corps a suffisamment d’enzymes pour dégrader l’histamine.

    • Quand le taux d’histamine augmente jusqu’au niveau 1, il commence à y avoir des symptômes, qui peuvent être divers et variés. Cela reste léger, on peut ne pas trop s’en rendre compte si on n’y prête pas trop attention.

    • Quand le taux augmente encore et atteint le niveau 2, là les symptômes sont encore divers et variés mais c’est impossible de ne pas se rendre compte qu’il y a un problème. Les symptômes deviennent réellement gênants, voire douloureux, voire handicapants. 

    • Quand le taux augmente encore jusqu’au niveau 3, cela peut déclencher un choc anaphylactique, un œdème de kick ou une intoxication alimentaire violente… et cela peut être fatal.

Je trouve modèle très intéressant parce que cela explique pourquoi il est tellement difficile de reconnaître et de prendre conscience de ce problème d’histaminose. Tant que l’on reste dans la logique « quel est l’aliment que je ne tolère pas ? » et qu’on cherche à tester aliment par aliment, on ne comprend rien !

Quand le taux d’histamine est à 1 (un petit 1) je peux très bien tolérer de manger des bananes, qui contiennent de l’histamine, ou un avocat, ou des amandes. Cela peut passer sans me faire passer au niveau 2 et je vais croire que « c’est ok de manger ces aliments ». Je suis encore à 1.

Mais si j’en suis à un gros niveau 1 (presque à 2) et que je mange des bananes, je vais passer à 2. Et je ne comprends pas, puisque la veille ça passait très bien ! Donc je suis perdue : je les tolère ou pas ces bananes ?

Avec la compréhension de ce modèle de quantité globale avec ces effets de seuil, tout devient beaucoup plus compréhensible… surtout quand on comprend que ce n’est pas seulement une question d’aliments !

Doser son taux d'histamine ?

Si tu veux savoir si tu as trop d’histamine dans le sang, tu peux faire une prise de sang… cela peut être intéressant mais les résultats seront à prendre avec précaution parce que le taux d’histamine varie beaucoup d’un instant à l’autre.

Comme tu l’as compris avec le modèle de la tasse, selon le moment où tu vas faire ta prise de sang, tu peux être à un petit niveau 1… cela ne veut pas dire que ton corps régule l’histamine correctement.

Doser la DAO (enzyme diamine oxydase) ?

Tu peux aussi faire une analyse de sang pour doser ta DAO. Là aussi, cela peut donner des informations intéressantes, à prendre aussi avec précaution parce que la DAO est présente surtout dans certains organes, comme dans le tube digestif par exemple. Ton taux de DAO sanguin global ne va pas forcément refléter ce qu’il se passe dans tes intestins.

De plus, tu peux avoir une quantité normale de DAO, mais :

  • celle-ci peut être saturée par une quantité anormale d’histamine et/ou par d’autres amines biogènes (en cas de dysbiose par exemple),
  • elle peut être inefficace faute de la présence de ses cofacteurs en quantité suffisante (les outils dont elle a besoin pour fonctionner).

Les 2 types d'intolérances à l'histamine

Maintenant que tu as compris les grandes lignes (enfin je l’espère !), nous allons aller un peu plus loin ! Il est en effet essentiel pour la suite de savoir qu’il existe 2 formes d’histaminose :

  • l’intolérance à l’histamine d’origine digestive

et

  • le Syndrome d’Activation Mastocytaire (SAM ou SAMA).

L'intolérance à l'histamine d'origine digestive

Nous avons parlé plus haut de 2 enzymes chargées de réguler les niveaux d’histamine : la DAO et le HNMT.

C’est la DAO qui va nous intéresser ici.

Cette enzyme est en effet principalement produite par des cellules de la paroi intestinale. La DAO va dégrader l’histamine exogène provenant des aliments, mais aussi les autres amines présentes dans le tube digestif.

Les ennuis commencent lorsque la DAO ne parvient plus à réguler le taux d’histamine intestinal. 

Les symptômes de l’intolérance à l’histamine d’origine digestive se manifestent donc suite à la consommation de certains aliments :

  • les aliments riches en histamine (quand la quantité d’histamine devient supérieure à ce que peut gérer la DAO produite par les intestins),
  • les aliments riches en histidine (c’est l’acide aminé dont la dégradation produit l’histamine),
  • les aliments riches en autres amines (qui utilisent aussi la DAO, celle-ci se retrouve alors saturée),
  • les aliments qui perturbent le fonctionnement de la DAO,
  • les aliments qui vont provoquer la libération d’histamine par les mastocytes (l’histamine est alors d’origine endogène, voir la partie suivante sur le SAMA).

Nous verrons plus en détail les causes de cette forme d’histaminose dans la section suivante.

Le Syndrome d'Activation Mastocytaire (SAM ou SAMA)

Le tableau est cette fois différent : l’histamine est exclusivement d’origine endogène. Elle provient de la dégranulation des mastocytes, globules blancs du système immunitaire.

Lorsque le terrain est affaibli et déséquilibré, ces mastocytes vont libérer de l’histamine de manière quasi chronique, avec une augmentation au moindre stress.

Voici des exemples typiques de stress pouvant provoquer une dégranulation mastocytaire :

  • du surmenage, une contrariété, une dispute…
  • un changement brusque de température, d’humidité, du vent, un courant d’air froid,
  • la consommation d’un aliment mal toléré ou auquel on est allergique (mais pas forcément riche en histamine),
  • une hypoglycémie (un repas pris trop tardivement par rapport aux horaires habituels par exemple),
  • une séance de sport, un effort plus intense que d’habitude,
  • la prise de certains médicaments.

Les personnes atteintes de SAMA éprouvent souvent une grande fatigue générale, des douleurs, du brouillard cérébral, de la déprime, beaucoup de symptômes divers et variés que l’on ne pense pas toujours à relier entre eux (voir les symptômes cités plus haut).

C’est l’enzyme HNMT qui est normalement chargée de dégrader par méthylation l’histamine produite dans le sang et les tissus par les mastocytes.

Pour fonctionner correctement, la HNMT a besoin :

  • de certains micronutriments en quantité suffisante (cofacteurs)
  • que les processus de méthylation de l’organisme fonctionnent correctement.

Comment savoir si une histaminose est d'origine digestive ou liée au dérèglement des mastocytes (SAM) ?

Les symptômes d’une intolérance à l’histamine d’origine digestive vont se déclencher suite à la consommation de certains aliments (cas des allergies mis à part).

Les symptômes d’un Syndrome d’Activation Mastocytaire sont :

  • présents plus ou moins en permanence, en fond (fatigue, douleurs, hyper-réactivité, déprime…),
  • avec des pics d’intensité lorsqu’il y a un stress quelconque (psychologique, émotionnel ou physique).

Il est très fréquent de présenter les 2 formes d’histaminose à la fois ! Selon les personnes, l’une des formes peut prévaloir sur l’autre.

Voyons à présent quelles sont les causes de ces intolérances à l’histamine.

Les causes de l'intolérance à l'histamine

Dans ce paragraphe, nous allons examiner les causes les plus fréquentes d’intolérance à l’histamine. Cette partie est fondamentale car c’est elle qui va ouvrir les pistes d’une guérison réelle et durable.

Je précise qu’il s’agit d’un sujet complexe, sans cesse en évolution. Je n’ai pas la prétention d’être exhaustive.

Les causes génétiques

Les gènes qui permettent de fabriquer les enzymes (la DAO, la HNMT) régulant l’histamine, peuvent être défaillants ou altérés.

Certaines personnes naissent dès le départ avec ces gènes qui ne s’expriment pas bien, pas suffisamment, ou qui fabriquent une enzyme qui ne fonctionne pas correctement. Dans ce cas, elles ont plus ou moins des symptômes qui les gênent « depuis toujours« , ou « depuis aussi longtemps qu’elles se souviennent« .

Il existerait certains tests pour savoir si l’on est porteur d’une version défaillante ou pas du gène de la DAO mais les tests génétiques sont plutôt difficiles d’accès en France. 

On a cru longtemps que lorsqu’un dysfonctionnement avait une cause génétique, « c’était fichu »… jusqu’à ce qu’on découvre l’épigénétique. Le fonctionnement et l’expression des gènes sont aussi influencés par l’environnement et ce que l’on vit.

Cela ouvre la possibilité d’améliorer la situation par un travail en profondeur sur le terrain, sur les aspects psycho-émotionnels et énergétiques.

Je ne vais pas développer davantage cet aspect car je n’en ai pas une grande expérience.

Les causes digestives de l'intolérance à l'histamine

Les aliments et boissons

Certains aliments contiennent de l’histamine. D’autres font libérer l’histamine des mastocytes.

Je te renvoie aux listes déjà citées plus haut dans cet article.

Consommer régulièrement des aliments auxquels on est intolérant ou allergique va favoriser le développement des processus inflammatoires et contribuer à l’augmentation des niveaux d’histamine.
Toutefois, on considère en naturopathie hygiéniste que la présence d’intolérances alimentaires et d’allergies signale bien souvent un déséquilibre de la flore microbienne ainsi qu’une probable perméabilité de la muqueuse concernée (intestinale le plus souvent, mais aussi respiratoire).

Un travail sur le terrain global est alors à considérer pour se sortir de ces problématiques.

De plus, certains aliments et certaines boissons vont directement agresser les parois du tube digestif ou/et contribuer à dégrader l’équilibre de la flore intestinale. Nous allons voir plus bas à quel point l’intégrité de la muqueuse digestive et du microbiote sont essentiels à une bonne régulation de l’histamine.

Certains aliments vont inhiber l’action de la DAO.

Voici quelques exemples d’aliments et boissons à éviter ou consommer avec prudence en cas d’intolérance à l’histamine :

  • Alcool : La consommation excessive d’alcool peut endommager la muqueuse de l’estomac, augmentant le risque de gastrite, d’ulcères et perturbant l’équilibre du microbiote. De plus l’alcool inhibe l’activité de la DAO.

  • Café, thé noir, thé vert, boissons énergisantes : Riches en caféine et autres stimulants, ces boissons peuvent irriter les parois digestives et inhiber la DAO.

  • Gluten : Une protéine présente dans le blé, le seigle et l’orge, peut affecter l’intégrité de la barrière intestinale en modifiant les jonctions serrées entre les cellules épithéliales de l’intestin. 

  • Additifs alimentaires : Certains additifs couramment utilisés, tels que les émulsifiants et les nanoparticules, peuvent altérer les jonctions serrées entre les cellules intestinales, augmentant ainsi la perméabilité intestinale.

  • Édulcorants artificiels : Des substances comme l’aspartame et le sucralose peuvent altérer la composition du microbiote, conduisant à des troubles métaboliques et digestifs.

  • Aliments transformés riches en sucres et en graisses saturées : Ces produits peuvent modifier l’environnement intestinal, favorisant la croissance de micro-organismes nuisibles.

Dégradation de la paroi digestive et porosité intestinale

La DAO étant produite majoritairement par les cellules de la paroi intestinale, on peut aisément comprendre que toute dégradation de celle-ci va impacter la capacité à dégrader l’histamine d’origine alimentaire.

De plus, lorsque la paroi intestinale est enflammée et devient poreuse (phénomène de leaky gut), elle va laisser passer dans le sang et la lymphe des toxines et des éléments étrangers qui ne devraient pas s’y trouver. Ceux-ci vont être détectés par le système immunitaire qui va chercher à les éliminer.

On comprend dès lors pourquoi les mastocytes vont devenir de plus en plus réactifs.

Déséquilibres du microbiote et intolérance à l'histamine - Les dysbioses

Une dysbiose est une perturbation de la flore microbienne (bactéries et/ou champignons) dans le tube digestif. Cela va avoir de nombreuses conséquences sur le long terme.

  • Le microbiote ne pourra plus jouer correctement son rôle de rempart immunitaire. Étant donné que la muqueuse est elle aussi souvent dégradée, des éléments toxiques et pathogènes vont pouvoir être absorbés par l’organisme. Le système immunitaire va détecter ces intrusions et se mettre en état d’alerte quasi permanente. Cela va causer sur le long terme une inflammation chronique qui va s’aggraver au fil du temps. Selon les personnes, cela va favoriser l’apparition de différents dérèglements du système immunitaire : maladies auto-immunes et dans le cas de l’histamine, une hyper-réactivité des mastocytes (le SAMA).

  • Des micro-organismes pathogènes vont proliférer, générant des métabolites toxiques, comme des amines issues de réactions de putréfaction des aliments (cadavérine, putrescine dans colon descendant). On parle d’une dysbiose de putréfaction. Ces substances vont saturer à la fois la DAO et la HNMT.

  • Les micro-organismes pathogènes vont aggraver encore la situation en dégradant eux aussi les muqueuses digestives. La personne va produire de moins en mois de DAO. La DAO produite sera rapidement saturée. La personne va également perdre progressivement ses capacités digestives. Des déchets vont s’accumuler dans les intestins (réduction du transit, altération du Complexe Moteur Migrant), favorisant encore la prolifération de microbes parasites : c’est un cercle vicieux.
    On parle selon les cas de candidose (prolifération du candida albicans sous forme filamentaire), SIFO (prolifération fongique dans l’intestin grêle), SIBO et IMO (prolifération de bactéries et d’archées dans l’intestin grêle), etc.

  • En cas de prolifération de microbes pathogènes de manière systémique, la HNMT et ses cofacteurs vont être surutilisés. La HNMT pourra saturer. Les cofacteurs pourront manquer. Dans les 2 cas, les niveaux d’histamine augmenteront dans tout l’organisme.

Stress chronique, épuisement surrénalien et chocs émotionnels

Le stress chronique, qui se caractérise notamment au départ par de hauts niveaux de cortisol, a des liens directs et indirects avec les 2 formes d’intolérance à l’histamine.

Le cortisol est produit par nos glandes surrénales, 2 glandes essentielles qui nous permettent de nous adapter au stress. 

  • Il a été montré qu’un excès de cortisol chronique va provoquer une baisse de la synthèse de DAO par les cellules de la paroi intestinale.
  • Le cortisol va également altérer les jonctions serrées de la muqueuse intestinale, favorisant le phénomène de perméabilité intestinale dont je t’ai parlé plus haut. 
  • Par ailleurs, il a également été démontré que le stress chronique dégradait l’équilibre du microbiote intestinal (en qualité et en quantité).

Lorsque les glandes surrénales sont encore en bon état et que c’est le début du stress chronique, le cortisol a un effet anti-inflammatoire qui est sensé tempérer ces réactions.

En cas d’épuisement, les niveaux de cortisol baissent car les glandes surrénales ne sont plus en état d’en produire correctement. L’inflammation n’est plus régulée et flambe littéralement.

Le stress chronique et l’épuisement surrénalien (burn-out) ont donc un grand rôle à jouer en cas d’intolérance à l’histamine digestive et de syndrome d’activation mastocytaire.

De plus, les chocs émotionnels, des expériences traumatisantes ou difficiles répétées, constituent également des stress majeurs pour l’ensemble de l’organisme. Ils vont aussi avoir un impact sur nos équilibres internes et favoriser la dérégulation de notre taux d’histamine.

Si tu veux apprendre les bases pour mieux prendre soin de toi, tu trouveras des clés et des pratiques simples et efficaces sur la plateforme en ligne d’Infloressens et notamment dans le Module 1 « Plus de Stabilité et de douceur chaque jour ».

Le stress chronique va épuiser progressivement les glandes surrénales, mais il va également avoir de lourdes conséquences sur le fonctionnement de la glande thyroïde.

Examinons à présent les liens entre le fonctionnement de la thyroïde et la régulation des niveaux d’histamine.

Histamine et fonctionnement de la thyroïde

La thyroïde est une glande qui régule l’ensemble des réactions métaboliques de l’organisme. Elle est un peu comme un chef d’orchestre, ou un métronome.

Quand la thyroïde va bien, notre métabolisme est adapté à ce que nous vivons. Quand la thyroïde s’affaiblit, notre métabolisme ralentit. En hyperthyroïdie, il accélère.

  • En temps normal, la T3 (hormone thyroïdienne active) inhibe l’activation mastocytaire. Ils libèrent donc moins d’histamine.
  • En cas de faiblesse thyroïdienne, l’organisme vient à manquer de T3, ce qui conduit à une plus grande activation des mastocytes et à davantage de libération d’histamine.
  • En cas d’hyperthyroïdie, l’excès de T3 va activer directement les récepteurs à l’histamine. 

Il est donc essentiel que la T3 soit présente en quantité adéquate pour la régulation de l’histamine.

En cas de Thyroïdite d’Hashimoto :

  • non seulement la T3 baisse à cause de la destruction de la thyroïde,
  • mais en plus les anticorps antithyroïdiens vont se fixer sur les récepteurs IgE des mastocytes, ce qui va conduire à une libération supplémentaire d’histamine.
  •  

Les allergies font intervenir l'histamine

Qu’elles soient alimentaires ou pas (pollen, piqûre d’insecte, cosmétique, lessive…), les allergies sont des réactions inflammatoires qui font grimper le taux d’histamine.

Comme nous l’allons déjà mentionné plus haut, le fait qu’il y ait des allergies signale l’existence en amont d’un déséquilibre de la flore microbienne voire d’une perméabilité anormale au niveau de la peau ou/et de la muqueuse concernée (intestinale, pulmonaire, nasale…).

Pour mieux distinguer intolérance et allergie, je te renvoie à l’article : Intolérance à l’histamine, des clés pour guérir.

Infections froides et réactivité des mastocytes

Lors d’un SAMA, l’état d’hyper-réactivité quasi permanente du système immunitaire peut parfois s’expliquer par la présence de micro-organismes pathogènes « discrets », qu’il ne parvient pas à éliminer. On parle dans ce cas d’infection froide car il n’y a ni fièvre ni symptômes particuliers, parfois pendant plusieurs années.

Les micro-organismes à l’origine d’infections froides les plus courants sont :

  • le virus du Covid (court ou long),
  • le virus de l’Herpès,
  • le virus d’Epstein-Barr (EBV, virus de la mononucléose ou « maladie du baiser »),
  • le cytomégalovirus (CMV, qui se transmet essentiellement par rapport sexuel),
  • la bactérie Borrelia burgdorferi (Maladie de Lyme).

Un travail global d’assainissement du terrain et de revitalisation peut permettre au système immunitaire de venir à bout de ces infections chroniques silencieuses.

Maladies auto-immunes

Les maladies auto-immunes sont déjà en elles-mêmes un dérèglement du système immunitaire. Celui-ci produit des auto-anticorps s’attaquant aux cellules de l’organisme.

Ainsi par exemple, la thyroïdite d’Hashimoto est une maladie auto-immune de plus en plus répandue. Dans ce cas, les anticorps antithyroïdiens se fixent sur récepteurs à IgE des mastocytes, qui libèrent de l’histamine.

Il s’en suit une histaminose tissulaire qui aggrave encore l’état d’inflammation déjà présent.

HNMT et troubles de la méthylation

Une autre piste à envisager en cas de SAMA concerne les troubles de la méthylation.

En effet l’Histamine N-méthyltransférase (HNMT) catalyse le transfert d’un groupe méthyle de la S-adénosyl-L-méthionine vers l’histamine, produisant ainsi la Nτ-méthylhistamine.

Plusieurs facteurs peuvent entraver l’activité de la HNMT :

  1. Carence en cofacteurs directs et indirects de la HNMT :

    • La S-adénosyl-L-méthionine (SAM) est essentielle au fonctionnement de la HNMT. Une diminution de la disponibilité de la SAM peut donc réduire l’activité de l’enzyme (source : Histamine N-Methyltransferase in the Brain de Takeo Yoshikawa, ORCID, Tadaho Nakamura and Kazuhiko Yanai).

    • Les vitamines B2, B6, B9 et B12, le zinc, la bétaïne et la choline : Ces molécules participent aux processus de méthylation, influençant indirectement l’activité de la HNMT (source : Intolérance à l’histamine (partie I) – Andrea Fernandez – site Humankind Wellbeing).

  2. Inhibiteurs enzymatiques : Certaines substances contenues dans des médicaments (telles que la tacrine, la chloroquine et la quinacrine) peuvent inhiber la HNMT, réduisant ainsi sa capacité à méthyler l’histamine (source : Histamine N-Methyltransferase in the Brain de Takeo Yoshikawa, ORCID, Tadaho Nakamura and Kazuhiko Yanai).

  3. Surcharge hépatique. Le foie joue un rôle central dans le métabolisme de la SAM, car il est le principal site de sa synthèse. Une surcharge hépatique, due à des facteurs tels que l’accumulation de graisses (stéatose hépatique), une consommation excessive d’alcool ou des infections virales, peut altérer la capacité du foie à synthétiser efficacement la SAM. Cette diminution de la production de SAM peut, à son tour, entraver l’activité de la HNMT, réduisant ainsi la méthylation de l’histamine.

Vitamines et minéraux nécessaires à la régulation de l'histamine

Les cofacteurs de la DAO

  • Cuivre : La DAO est une métalloprotéine contenant du cuivre, indispensable à son activité enzymatique (source).

  • Topaquinone (TPQ) : Il s’agit d’un cofacteur dérivé de la tyrosine, essentiel au mécanisme catalytique de la DAO (même source).

  • Vitamine B6 (phosphate de pyridoxal) : Certaines études suggèrent que la vitamine B6 pourrait moduler l’activité de la DAO (source).

Certaines sources mentionnent la vitamine C et le zinc comme influençant le métabolisme de l’histamine. Toutefois, d’après mes recherches à ce jour, leur rôle en tant que cofacteurs directs de la DAO n’a pas été confirmé par des preuves scientifiques solides.

Les cofacteurs de la HNMT

Comme nous l’avons vu plus haut le cofacteur principal de la HNMT est la S-adénosyl-L-méthionine (SAM), utilisée pour méthyler l’histamine.

Par ailleurs les Vitamines B2, B6, B9 et B12 ainsi que le zinc, la bétaïne et la choline pourraient influencer indirectement l’activité de la HNMT.

Micronutriments essentiels à vérifier et équilibrer si nécessaire

Certaines vitamines et certains minéraux sont indispensables au bon fonctionnement de notre système immunitaire. Des manques ou des carences peuvent altérer la capacité naturelle du corps à réguler l’histamine.

Je t’encourage à faire un bilan sanguin, notamment pour la vitamine A, la vitamine D et le Zinc avant d’éventuellement te complémenter. Sois vigilant(e) si tu as des insuffisances hépatiques, rénales, thyroïdiennes ou un traitement médicamenteux chronique (il y a parfois des interactions indésirables). N’hésite pas à demander conseil à ton médecin traitant si tu as un doute.

En ce qui concerne le Zinc et le Magnésium, privilégie la forme bisglycinate qui est beaucoup plus facilement absorbée par l’organisme. Beaucoup de personnes manquent de Zinc, essentiel dans de nombreuses réactions chimiques cellulaires (pour le fonctionnement des enzymes notamment). Une cure ponctuelle de magnésium peut être intéressante en cas de gros stress, de fatigue nerveuse ou d’insomnie.

La vitamine C en excès est éliminée par les reins, donc tu ne risques pas de surdosage. C’est un puissant antioxydant. Je te recommande de la prendre sous forme naturelle (extrait d’acérola) et non pas sous forme synthétique pour éviter toute surcharge des reins (risques de calculs rénaux).

Le Coenzyme Q10 est également un puissant antioxydant, que l’organisme commence à fabriquer moins efficacement à partir de 40-50 ans.

La spiruline est une excellente source en vitamine B12, importante surtout si tu ne manges pas beaucoup de produits animaux au quotidien (viandes, poissons, œufs). Elle contient de nombreux autres micronutriments utiles. Il est important de choisir une spiruline de bonne qualité car elle a tendance à absorber les métaux lourds de son environnement lors de sa culture. Je te déconseille de consommer une spiruline chinoise à moindre coût par exemple. Dans ton corps, la spiruline va donc aussi avoir cette intéressante fonction de nettoyage… il peut y avoir de la détox ! Commence par petites doses, observe et augmente progressivement.

L’huile de foie de morue est intéressante car elle est très riche en omégas 3, les EPA et DHA, importants pour la régénération des membres cellulaires, de la peau et des muqueuses (intestinales par exemple). Si tu n’aimes pas ce goût caractéristique, il existe des huiles aromatisées au citron et même à la fraise ! J’avoue que ces arômes sont souvent chimiques. Personnellement, je préfère le goût authentique du poisson.

Si tu es végan(e), sache qu’il existe des compléments d’omégas 3 à partir d’algues, de lin et de chia.

Tu peux aussi simplement enrichir ton alimentation en graines de lins et de chia que tu auras réduites en poudre !

Pollution de l’eau (et des aliments)

Trichloréthylène (TCE) et perchloroéthylène (PCE) parfois présents dans l’eau du robinet et qui viennent de nombreuses industries différentes, peuvent perturber le fonctionnement du système nerveux, des reins, du foie et participer à la dérégulation des niveaux d’histamine.

Une intoxication par des métaux lourds peut également perturber les mécanismes de régulation de l’histamine.

Attention à l’eau que tu bois !

Si tu vis dans une région où la qualité de l’eau est douteuse et si tu ne souhaites pas consommer de l’eau en bouteille, un investissement dans un dispositif de filtration ou de distillation de l’eau peut être une excellente idée !

👉 Je te recommande par exemple le distillateur Vevor qui produit une eau distillée pure ou le système de filtration par gravité de la marque Joypur qui a un excellent rapport qualité-prix, beaucoup moins cher que Berkey. Cet appareil produit une eau de très bonne qualité sans consommer d’électricité et le prix des cartouches reste raisonnable.

Histamine et traitements médicamenteux chroniques

Des anti-inflammatoires non stéroïdiens : ibuprofen, naxopren et l’aspirine peuvent faire grimper les taux d’histamine.

Certains antalgiques et opioïdes peuvent aussi accroître les taux d’histamine.

Et il y a tout un tas d’autres, je ne te fais pas une liste exhaustive ! Tu trouveras plusieurs molécules concernées sur cette page.

Si tu prends un traitement sur une longue durée, pense donc à vérifier s’il peut impacter la régulation de l’histamine.

C’est une question importante à poser à ton médecin traitant !

(Pré) Ménopause, prédominance oestrogénique et régulation de l'histamine

La préménopause, également appelée périménopause, est la période de transition précédant la ménopause, durant laquelle les cycles menstruels deviennent irréguliers et des symptômes tels que des bouffées de chaleur ou des troubles du sommeil peuvent apparaître. 

Durant la préménopause, les niveaux hormonaux fluctuent, notamment ceux des œstrogènes et de la progestérone. Ces fluctuations peuvent entraîner un déséquilibre hormonal, souvent caractérisé par une dominance œstrogénique. Cette condition survient lorsque le rapport entre les œstrogènes et la progestérone est déséquilibré, même si les niveaux d’œstrogènes ne sont pas nécessairement élevés en valeur absolue.

Quel lien avec l’histamine, me diras-tu ?

Les mastocytes possèdent des récepteurs aux œstrogènes (source). Lorsque ces derniers s’y fixent, ils stimulent la dégranulation mastocytaire, notamment dans l’utérus. Ainsi, plus le taux d’œstrogènes est élevé – comme en cas de dominance œstrogénique –, plus la production d’histamine augmente.

Ce phénomène crée un cercle vicieux, car l’histamine stimule à son tour la production d’œstrogène (source). De plus, l’œstrogène réduit l’activité de la DAO (source).

En résumé, un excès d’œstrogènes entraîne une libération accrue d’histamine, qui dépasse la capacité du corps à l’éliminer. Comme l’histamine favorise elle-même la production d’œstrogène, l’équilibre hormonal est encore plus perturbé.

Ce déséquilibre est d’autant plus marqué si le taux de progestérone est bas, ce qui est fréquent en cas de dominance œstrogénique. Or, la progestérone freine la libération d’histamine (source). Lorsque la progestérone est insuffisante, l’excès d’histamine devient plus difficile à contrôler.

La dominance œstrogénique n’est pas qu’une question de ménopause !

Il est important de noter que la dominance œstrogénique peut également résulter d’autres facteurs, tels que le stress chronique, qui peut perturber l’équilibre hormonal en réduisant la production de progestérone.

De plus, une fonction hépatique altérée ou une dysbiose intestinale peut entraver la détoxification des œstrogènes (réaction de méthylation, comme la HNMT), contribuant ainsi à leur accumulation.

Enfin, il est courant que les symptômes liés à l’intolérance à l’histamine varient au fil du cycle menstruel. Même en l’absence de déséquilibre hormonal, le pic d’œstrogènes juste avant l’ovulation peut aggraver ces symptômes à ce moment-là.

Conclusion

Je m’arrête ici pour cet article déjà bien dense en informations.

J’imagine qu’à ce stade, tu mesures à quel point le stress, la vitalité glandulaire (surrénales et thyroïde) et l’état des muqueuses digestives sont les points clés pour comprendre l’intolérance à l’histamine, qu’elle soit digestive ou liée aux mastocytes… et donc pour y remédier dans la plupart des cas.

Si tu veux savoir si tu es vraiment concerné(e) par l’histaminose et dans ce cas comment retrouver ta capacité à réguler ton taux d’histamine, je te donne rendez-vous dans ces 2 articles :

Tu as la sensation d’être concerné(e) par la problématique de l’intolérance à l’histamine ?

Tu cherches un accompagnement sur mesure pour sortir de cette impasse de manière naturelle ?

Tu trouveras toutes les informations sur mes consultations de naturopathie holistique sur cette page :

Si tu penses que ces informations pourraient aider d’autres personnes, pense à partager cet article, à liker la vidéo et à la commenter pour la rendre visible au plus grand nombre.

Je te remercie pour ta présence !

Ressources sur l'intolérance à l'histamine

Fiche outil nutrition gratuite Comment savoir si un aliment est vraiment bon pour soi ? pour tester les aliments par soi-même.

Fiche outil du test alimentaire sur 10 jours pour repérer une intolérance à l’histamine d’origine digestive (voir les Ressources Gratuites de la Plateforme en ligne).

► La Diètothèque comprenant la description d’une diète pauvre en histamine (voir les Ressources Gratuites de la Plateforme en ligne).

 

► Livres :

Des vidéos de ma chaîne YouTube en lien avec cet article

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