Article publié le 14/03/2025
Comment une approche holistique peut débloquer bien des situations…
Peut-être que tu te poses cette question en ce moment ?
Tu es confronté à un problème psychologique, énergétique ou physique : des symptômes, une maladie chronique, des douleurs, un inconfort digestif… Il y a peut-être quelque chose dans ta vie que tu n’arrives pas à résoudre, une situation où tu ne parviens pas à aller mieux ?
Moi aussi, j’ai été confrontée à cette question ces derniers mois. Tu as peut-être remarqué que je n’avais pas publié beaucoup de vidéos récemment ? Je voyais que mon état ne s’améliorait pas et je n’arrivais pas à trouver d’issue. Je sais donc ce que l’on ressent lorsque l’on va mal, sans perspective pour remonter. C’est angoissant et franchement désespérant !
Dans cette vidéo, je vais partager avec toi des clés générales pour comprendre pourquoi on peut rester bloqué dans un processus de guérison. Je ne vais pas parler spécifiquement de l’intolérance à l’histamine – même si c’est ce à quoi j’ai personnellement été confrontée – mais d’un cadre plus large, applicable à toutes sortes de problématiques, qu’elles soient psychologiques ou physiques.
Comment sortir de l’impasse ?
Comment guérir ?
Comment aller enfin mieux ?
Première clé : le choix
La première clé que je veux partager avec toi, je la place au tout début de cette vidéo parce qu’elle est absolument essentielle.
Pourquoi est-ce que je ne guéris pas ? La vraie question, c’est : qu’est-ce que je choisis ?
Et d’abord, est-ce que je choisis vraiment la vie ?
Est-ce que je choisis vraiment de prendre soin de moi ?
Est-ce que je choisis vraiment de guérir ?
Ça peut sembler simple, voire évident. Toutefois, quand on prend le temps d’observer ce qui se passe en soi, on réalise que ce n’est pas toujours si clair. Je l’ai constaté moi-même face à la situation que je traversais. Il n’était pas si évident que toutes les parties de moi avaient vraiment choisi la vie.
Je t’avais déjà parlé du déni d’incarnation, du fait d’avoir parfois envie d’être ailleurs, de ne pas être complètement en accord avec le fait d’être incarnée ici, dans un corps humain, sur cette Terre. Je ne vais pas redévelopper ce sujet ici. J’ai pris conscience qu’il existait en moi certains aspects qui n’avaient pas pleinement choisi d’être là, d’être vivante, d’être dans cette expérience.
Mais le choix ne concerne pas seulement la vie dans son ensemble. Selon les cas il peut s’agir de choisir de s’aimer, de prendre soin de soi, de s’accorder du repos quand c’est nécessaire. C’est une prise de responsabilité, une reconnexion à sa verticalité, une posture intérieure essentielle pour amorcer la guérison.
Alors, première piste : qu’as-tu choisi pour toi ?
Si, en toi, une voix répond immédiatement :
« Mais je n’ai pas le choix… Il faut bien payer les factures, il faut faire ceci, il faut faire cela… »
… et qu’une longue liste de “il faut” commence à défiler, alors c’est justement là qu’il y a à regarder. C’est un signal d’alarme.
Car la guérison peut passer par cette dimension du choix conscient.
Je t’invite donc à prendre un instant pour te poser cette question :
Qu’est-ce que tu choisis, là, maintenant ?
🧘♀️Si tu souhaites tout savoir sur le processus d’introspection, je te renvoie à l’article : Comment faire une introspection de soi – Guide complet
Deuxième clé : explorer les causes psycho-émotionnelles
Le deuxième aspect que j’ai beaucoup exploré – et qui me passionne particulièrement – concerne les causes profondes de la maladie et notamment les causes psycho-émotionnelles.
La médecine conventionnelle, qu’on appelle aussi allopathique dans les milieux alternatifs et de santé naturelle, est précieuse et indispensable. Je ne m’y oppose absolument pas. Mais son approche se concentre souvent sur le symptôme, cherchant avant tout à le soulager.
Bien sûr, il n’y a rien de mal à vouloir apaiser un symptôme. Mais si l’on se limite à cela, si l’on cherche simplement à faire taire un signal du corps, on risque de passer à côté des véritables causes qui l’ont fait émerger. Et parfois, en ne traitant que le symptôme, on peut même aggraver la situation au lieu de la résoudre !
👉 Alors, pourquoi est-ce que je ne guéris pas ?
Une des questions essentielles à se poser est :
La cause intérieure a-t-elle été véritablement explorée en conscience ?
De mon côté, j’ai énormément travaillé sur cet aspect. J’ai cherché à comprendre les causes psychologiques et émotionnelles, les mémoires inconscientes, les traumatismes, les blessures passées… et surtout la manière dont nous avons vécu et interprété ces expériences. Car ce sont souvent ces interprétations qui façonnent nos croyances profondes, en général à notre insu.
Dans mon propre parcours avec l’intolérance à l’histamine, j’ai passé un temps considérable à explorer ces mémoires, à chercher les liens symboliques et inconscients derrière mes symptômes. J’ai découvert des choses précieuses et essentielles. Ce travail m’a semblé nécessaire et précieux.
Mais malgré cela… je ne guérissais pas.
Mon état continuait même à se détériorer semaine après semaine.
J’ai alors compris que cet aspect – aussi fondamental soit-il – n’était pas toujours suffisant. Il peut être indispensable pour certaines personnes, mais pas forcément pour tout le monde, ni dans toutes les situations.
C’est donc à chacun d’examiner cette dimension psychique et émotionnelle, de questionner ses mémoires conscientes et inconscientes, parfois même dans une perspective multidimensionnelle ou karmique.
Est-ce un travail nécessaire pour toi ?
Est-ce que ce chemin de conscience sera suffisant pour guérir ?
💎 Si tu souhaites explorer cette voie, tu trouveras les informations sur l’accompagnement en thérapie psychocorporelle ici :
Troisième clé : les causes physiques et organiques
Toujours en explorant ces causes… examinons à présent les causes purement physiques et organiques.
Les 4 hygiènes fondamentales de l’hygiénisme
Qu’est-ce que je mange ?
Est-ce que je fais entrer dans mon corps ce dont j’ai réellement besoin ?
Comment se passent mes apports en macronutriments et en micronutriments ?
Est-ce que j’ai tout ce qui m’est nécessaire ?
Est-ce que j’ingère des aliments qui peuvent être toxiques, dévitalisants ?
Et au-delà de « ce qui entre », qu’en est-il de « ce qui sort » ?
Est-ce que j’élimine correctement ? Le travail sur les émonctoires est essentiel !
Est-ce que je m’offre également tout le repos dont j’ai besoin, le repos nécessaire pour préserver mon équilibre nerveux ?
Est-ce que je bouge suffisamment et de manière adaptée à mes capacités ?
Cela inclut la souplesse, la force, l’endurance, le cardio… tout cela mérite d’être observé.
L’ensemble forme un véritable « package », que l’on appelle en naturopathie hygiéniste les 4 hygiènes : les hygiènes alimentaire, émonctorielle, nerveuse et musculaire. Il s’agit des fondamentaux sur lesquels assoir une véritable santé !
La santé des organes
Il y a aussi à considérer le fonctionnement et l’équilibre des organes eux-mêmes.
Qu’en est-il de l’état des glandes surrénales, de la thyroïde, du système digestif ?
Les capacités de digestion et d’élimination sont directement liées à l’état glandulaire et nerveux.
L’inflammation et l’état du système immunitaire sont aussi influencés par l’équilibre microbien, la perméabilité intestinale et l’inflammation digestive. Tout cela forme un système interconnecté, profondément lié au mode de vie. C’est un domaine qui mérite une attention minutieuse. Je l’avais clairement sous-estimé.
Alors ces derniers mois, j’ai replongé dans mes formations de naturopathie hygiéniste. J’ai aussi pris des compléments de formation en micronutrition… et j’ai réalisé à quel point j’avais négligé quelques aspects.
J’ai passé différents examens sanguins et urinaires… et là, bingo ! J’ai découvert que j’avais une vraie carence en iode. Mes symptômes correspondaient effectivement à une faiblesse thyroïdienne, en plus d’un épuisement surrénalien.
C’est là que j’ai pris conscience que les mesures que j’avais prises n’allaient pas suffire dans mon cas : réduire l’histamine dans mon alimentation, prendre des compléments et probiotiques. Il me fallait réaliser un vrai travail de fond sur le terrain : remonter les glandes endocrines (surrénales et thyroïde), équilibrer le microbiote intestinal, réparer la muqueuse digestive, alcaliniser le terrain et le reminéraliser.
En plus de ça, je ne m’autorisais pas vraiment à me reposer. Je n’arrêtais pas d’agir, de faire, encore et encore. J’avais besoin d’un vrai repos, un repos profond, y compris au niveau mental. Je savais comment faire… mais je ne le faisais pas ! J’en étais pourtant arrivée à ce point où je n’avais plus le choix : si je voulais remonter la pente, il fallait que j’accepte de m’arrêter. Silence radio.
Alors, pourquoi est-ce que je ne guéris pas ?
Je te partage mon cheminement pour illustrer mon propos, mais il faut bien comprendre que chaque cas est différent.
Par conséquent, je t’invite à te poser la question :
Quels aspects physiques et/ou organiques as-tu négligés dans ce que tu traverses actuellement ?
🌿 Tu trouveras toutes les informations sur mon accompagnement en naturopathie holistique sur cette page :
Quatrième clé : les causes environnementales
La quatrième dimension, qui recoupe un peu la précédente tout en restant distincte, c’est celle de l’environnement.
Dans quel environnement te places-tu ?
Est-ce qu’il est vraiment propice à ta guérison, qu’elle soit psychique ou physique ?
Est-ce qu’il te soutient dans ce processus ?
Pour te donner un exemple, j’ai passé presque cinq ans en voyage, dans des environnements absolument magnifiques. C’était une expérience incroyablement riche. Toutefois, ce mode de vie nomade, avec quelques mois ici puis quelques mois là-bas, a clairement contribué à m’épuiser encore davantage. En plus, j’étais déjà loin d’être en pleine forme avant cela, ayant subi différents chocs… Je ne vais pas entrer dans tous les détails, mais disons que cet état de fatigue était déjà bien installé avant que je commence à voyager.
🌍 Si tu veux en savoir davantage, tu peux consulter ma bio ici :
Le fait de rentrer en France, de me poser, d’acheter une maison, de me marier, de créer un environnement stable, m’a d’abord permis de confronter pleinement à l’ampleur de mon épuisement. Mais surtout, cela m’a offert le socle dont j’avais besoin pour remonter la pente, investiguer, chercher des solutions. J’ai pu mesurer combien cette stabilité était devenue essentielle pour moi.
Là encore, je te partage ces expériences pour te donner un exemple vécu.
Un environnement propice ou non à la guérison, cela peut recouvrir différents aspects :
- L’aspect électromagnétique : as-tu une hypersensibilité aux ondes non naturelles ?
- L’aspect relationnel : certaines de tes relations te freinent-elles dans ton processus de régénération ?
- L’aspect professionnel : ton activité professionnelle favorise-t-elle ton équilibre et ta santé ?
- L’aspect chimique : l’air que tu respires est-il pollué ? Qu’en est-il de l’eau que tu bois et utilises au quotidien ?
- L’aspect informationnel : quelles sont les informations que tu absorbes chaque jour ?
À travers les médias, les livres, les films que tu regardes…- Est-ce que ces contenus nourrissent la vie en toi ?
- Te font-ils du bien ?
- T’apportent-ils des « bonnes vibes » ?
- Ou bien, au contraire, drainent-ils ton énergie, en particulier dans un moment de vulnérabilité ?
Je t’invite à observer ces aspects pour voir s’il y a quelque chose qui, dans ton environnement, pourrait être ajusté pour mieux soutenir ta guérison.
2 erreurs fréquentes à éviter pour ne pas rester bloqué trop longtemps
Je voudrais attirer ton attention sur deux erreurs qui peuvent vraiment ralentir un processus de guérison. C’est dommage de rester coincé(e) dans une impasse alors qu’il est possible de remonter la pente bien plus rapidement.
Première erreur : rester cantonné(e) dans les mêmes schémas
Ne pas élargir son champ de vision.
Et pourtant, en tant que thérapeute holistique, j’ai toujours cherché à avoir une vision d’ensemble aussi large que possible ! Mais il arrive qu’on oublie certains aspects, qu’on passe à côté d’un élément clé.
Un principe de la naturopathie : « on est aussi faible que son maillon le plus faible« .
👉 Un conseil : cherche ce maillon faible.
Qu’as-tu négligé dans ce que tu mets en place ?
Quels aspects de ta vie ou de ta santé as-tu laissés de côté, consciemment ou non ?
Avec cet article, je t’ai proposé plusieurs pistes. Je t’invite à prendre un moment pour observer ces différents aspects et chercher ce que tu as peut-être négligé jusqu’à présent.
Deuxième erreur fréquente : cloisonner les causes des déséquilibres
Un piège très courant, c’est de croire que :
- Les déséquilibres psychologiques, émotionnels ou énergétiques ont uniquement des causes psychologiques, émotionnelles ou mémorielles.
- Les déséquilibres physiques ont uniquement des causes physiques.
Plus j’avance dans mon accompagnement et sur mon propre chemin, plus je prends conscience que tout est interconnecté.
👉 Un moral en berne, une anxiété persistante, une dépression ne sont pas toujours d’origine purement psychologique.
L’état du corps joue un rôle énorme : la santé des surrénales, de la thyroïde, des intestins… Tout cela conditionne notre état mental et émotionnel.
Aujourd’hui, on sait que notre intestin est un véritable deuxième cerveau. Ce Système nerveux entérique est relié au système nerveux central par le nerf vague. 75% des informations circulent des intestins vers le cerveau et seulement 25% dans l’autre sens ! Une grande partie de ces signaux sont inconscients, ce qui signifie que notre bien-être psychique dépend en grande partie de notre état intestinal.
👉 Et dans l’autre sens : nos pensées, nos croyances et notre état psychologique influencent directement notre santé physique.
C’est pourquoi, dans mes accompagnements, je décloisonne de plus en plus souvent mon approche.
- En thérapie psychocorporelle, même si l’on travaille sur l’émotionnel, l’énergétique et les mémoires, je vérifie aussi l’état physique de la personne : comment vont ses surrénales ? Sa thyroïde ? Ses intestins ?
- En naturopathie, au-delà des déséquilibres biologiques, je questionne aussi la posture de la personne. Quels choix fait-elle ? Quels événements ont pu aggraver ou déclencher ses symptômes ?
Tout cela forme un ensemble cohérent. C’est la puissance de l’approche holistique, qui permet d’aller plus en profondeur et de réellement débloquer des situations.
👉 Et dans mon cas ?
Après avoir réparé mes intestins, j’ai découvert que je pouvais à nouveau manger des algues, alors qu’elles sont particulièrement riches en histamine ! Mon corps, qui autrefois ne les tolérait pas, les digère très bien aujourd’hui ! Ma santé s’améliore enfin…
✨ À moi les délicieux tartares de nori tous plein d’iode ! ✨
Conclusion
Voilà les quelques pistes que je voulais partager avec toi dans cet article. N’hésite pas à me dire dans les commentaires, quels sont peut-être les maillons faibles que tu as négligés jusqu’à présent, ou encore les pistes que tu n’as pas explorées.
Je te remercie vraiment du fond du cœur pour ta présence 🙏
Prends bien soin de toi !